Article publié le 14/01/2009 Dernière mise à jour le 14/01/2009 à 22:30 TU
Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations unies (G) rencontre le président égyptien Hosni Moubarak, au Caire, première étape de sa tournée au Proche-Orient, le 14 janvier 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre un terme à l’inacceptable et aux violences », a déclaré le secrétaire général des Nations unies au terme de ses entretiens au Caire.
Ban Ki-moon a ajouté « qu’il insistera auprès des responsables israéliens pour qu’ils appliquent la résolution du Conseil de sécurité sur Gaza », un arrêt immédiat des opérations militaires et une mise en place de l’aide humanitaire. Il a enfin indiqué « qu’il aurait souhaité se rendre à Gaza pour partager les souffrances, mais qu’il n’avait pas obtenu le feu vert israélien ».
Un numéro un onusien qui apparaissait d’autant plus impuissant qu’il a été soumis à un feu roulant d’accusations de la part des journalistes égyptiens et arabes. Pourquoi l’article 7 du Conseil de sécurité, permettant l’usage de la force, n’est utilisé que contre les Arabes ? L’Etat hébreu est-il au-dessus des lois ? A quoi servent les Nations unies ? « Je ferai ce qui est en mon pouvoir », a répété Ban Ki-moon avant de quitter la conférence de presse.
« Les gens passent beaucoup de temps à regarder les images à la télévision, et l’impuissance de la Communauté internationale à faire taire les armes, l’impuissance surtout des pays arabes leur rappellent, une fois de plus, la situation de l’été 2006… ».
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