Article publié le 17/01/2009 Dernière mise à jour le 17/01/2009 à 06:25 TU
Le Premier ministre pakistanais Yousaf Raza Gilani (D) serre la main au ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband (G) à Islamabad le 16 janvier 2009.
( Photo : Mian Khursheed / Reuters )
L'Inde souhaite toujours faire extrader les auteurs présumés des attentats de Bombay a déclaré, Pranab Mukherjee, le ministre indien des Affaires étrangères. Une déclaration qui contredit une annonce précédente. Au début de la semaine, il avait laissé entendre que les responsables présumés de ces attaques pourraient être jugés au Pakistan. En visite à Islamabad ce vendredi, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a de son côté pressé les autorités pakistanaises d’agir au plus vite contre les terroristes islamistes pakistanais, que l'Inde accuse d'avoir perpétré les attentats de Bombay fin novembre.
Avec notre envoyée spéciale à Faisalabad, Nadia Blétry
« Toute la communauté internationale souhaite que le Pakistan aille plus loin et plus vite. Je veux que le Pakistan agisse, car le terrorisme venu de ce pays est une menace pour la région toute entière », tels sont les mots de David Miliband en visite ce vendredi à Islamabad.
C'est au lendemain d'un séjour en Inde que le ministre des Affaires étrangères britannique s'est rendu au Pakistan pour rencontrer les principales figures politiques du pays. Il s'est notamment entretenu avec le président pakistanais, le Premier ministre et le chef des armées. Au centre de tous ces entretiens, les relations tendues avec l'Inde depuis les attentats de Bombay en novembre dernier.
La plus grande fermeté
La Grande-Bretagne considère comme New Delhi que le Lashkar-e-Taïba, un groupe islamiste pakistanais actif dans le Cachemire, est impliqué dans les attentats de novembre. Le ministre des Affaires étrangères britannique a demandé au Pakistan de faire preuve de la plus grande fermeté à l'égard de ce groupe illégal dans le pays depuis 2002. Les autorités d'Islamabad ont souvent été accusées ces dernières années d'être trop conciliantes avec le Lashkar-e-Taïba. Sous la pression internationale, Islamabad a réitéré ce vendredi sa volonté de lutter contre l'extrémisme.
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