par RFI
Article publié le 18/01/2009 Dernière mise à jour le 18/01/2009 à 15:12 TU
Le leader du MDC, Morgan Tsvangirai, à son arrivée à l'aéroport d'Harare, après deux mois d'absence, le 17 janvier 2009.
(Photo : Reuters)
La réunion de ce lundi entre le président Mugabe et son opposant et futur Premier ministre Morgan Tsvangirai, en présence d'une délégation de la SADC, dont le président sud-africain Kgalema Motlanthe semble mal engagée. Morgan Tsvangirai est bien rentré hier dans son pays après deux mois d'absence. Mais le président zimbabwéen menace déjà de rompre les discussions.
Robert Mugabe a annoncé son intention de se retirer des pourparlers avant même que le sommet de Harare ne commence, sans d'ailleurs vraiment préciser pourquoi. Simplement, le président zimbabwéen veut que Morgan Tsvangirai accepte l'accord du partage du pouvoir conclu en septembre dernier, mais il reste flou.
Parlant de ses opposants du MDC, le vieux président a dit à l'hebdomadaire pro-gouvernemental Sunday Mail, je cite : « Soit ils acceptent, soit c'est la rupture. Après tout, ce n'est qu'un accord provisoire et s'il y a des questions qu'ils veulent soulever, ils peuvent le faire après avoir rejoint le gouvernement ». Alors clairement, Robert Mugabe n'a pas l'intention de céder un seul ministère clé à son opposition, comme le ministère de la Justice, le ministère des Finances et surtout le ministère de l'Intérieur.
On sait que c'est la principale raison du blocage depuis quatre mois. Et même si le leader du MDC a rappelé, avant son retour à Harare, son attachement à l'accord de partage du pouvoir conclu le 15 septembre, il n'a pas l'intention de tout laisser à la Zanu-PF, alors qu'il a remporté les élections législatives du 29 mars dernier.
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16/01/2009 à 21:56 TU