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Etats-Unis

Des nominations aux postes-clés

Article publié le 23/01/2009 Dernière mise à jour le 23/01/2009 à 15:08 TU

Le président Barack Obama (d) écoute le discours de Richard Holbrooke, nommé représentant spécial pour l'Afghanistan et le Pakistan, le 22 janvier 2009.(Photo: reuters)

Le président Barack Obama (d) écoute le discours de Richard Holbrooke, nommé représentant spécial pour l'Afghanistan et le Pakistan, le 22 janvier 2009.
(Photo: reuters)

Dès la prise de ses fonctions la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a nommé deux émissaires spéciaux, deux hommes qui ont œuvré sous administration Clinton. Un émissaire pour le Proche-Orient : George Mitchell, sénateur à la retraite et artisan des accords de paix du Vendredi Saint en Irlande du Nord. Un autre pour le Pakistan et l'Afghanistan : l'ancien ambassadeur auprès des Nations unies, Richard Holbrooke, à l'origine de l'Accord de Dayton qui a mis fin à la guerre de Bosnie en 1995.

Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du

Richard Holbrooke, 67 ans, est un vétéran de la diplomatie américaine. Ancien ambassadeur aux Nations unies, deux fois secrétaire d’Etat adjoint, on se souvient surtout de lui comme de l’architecte des accords de paix de Dayton, qui ont mis fin à la guerre en Bosnie, en 1995.

Richard Holbrooke a été sept fois nominé pour le prix Nobel de la Paix. C’est un proche d’Hillary Clinton, qui lui confie donc l’un des dossiers les plus épineux de la politique étrangère des Etats-Unis. Il aura en charge à la fois l’Afghanistan et le Pakistan, c’est une nouveauté, les relations avec les deux pays sont regroupées sous l’autorité d’un seul homme.

La clé de la lutte contre le terrorisme

Richard Holbrooke avait il y a quelques mois jugé que la politique de l’administration Bush en Afghanistan était un échec, et avait exhorté le gouvernement à concentrer ses efforts sur les zones tribales du Pakistan.

Barack Obama a répété, tout au long de sa campagne, que cette zone du globe était l’une des clés de la lutte contre le terrorisme. Il a promis de renforcer les troupes américaines en Afghanistan, et promis également de consacrer de gros moyens à la traque des terroristes d’al-Qaïda.

La Commission des Finances du Sénat a approuvé la nomination de Timothy Geithner au poste de secrétaire au Trésor. Le Sénat devrait se prononcer lundi sur cette nomination.
Timothy Geithner, l'homme choisi par Barack Obama pour occuper le poste de secrétaire au Trésor.(Photo : www.flickr.com)

Timothy Geithner, l'homme choisi par Barack Obama pour occuper le poste de secrétaire au Trésor.
(Photo : www.flickr.com)

La jeunesse, l'expérience, et une compétence reconnue de tous : Timothy Geithner a toujours fait figure de candidat idéal pour diriger le Trésor américain.

Né en 1961, la même année que Barack Obama, il a commencé très tôt sa carrière de haut fonctionnaire, à la fin des années 80, sous la présidence du républicain Ronald Reagan.

L'expérience, Timothy Geithner, l'a acquise auprès du Fonds monétaire international (FMI) dans les années 90, puis, à la tête de la banque fédérale de New York. A ce poste-clé, il affronte la crise financière de 2008 aux côtés de Henry Paulson, et de Ben Bernanke, l'actuel patron de la Fed, la Banque centrale américaine.

C'est donc un secrétaire au Trésor parfaitement au courant des rouages de Wall Street, qui va tenir les rênes de l'économie américaine. Un savoir faire, et une réputation, qui lui seront nécessaires, pour imposer les choix économiques de la nouvelle administration, et ce plan de relance massif, plus de 800 milliards de dollars, que Barack Obama veut lancer dans les plus brefs délais.

A écouter

Hillary Clinton

« Je prends donc mes fonctions avec un vrai sentiment de joie, de responsabilité, d'implication et de coopération. »

23/01/2009