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France/Justice

Julien Coupat maintenu en détention

par  RFI

Article publié le 31/01/2009 Dernière mise à jour le 31/01/2009 à 14:06 TU

La cour d'appel de Paris a rejeté vendredi une demande de remise en liberté de Julien Coupat, chef présumé d'un groupe d’extrême gauche à l'origine des dégradations contre des lignes TGV. Julien Coupat est le seul parmi les 9 personnes mises en examen dans cette affaire à rester en prison.
Julien Coupat reste en prison alors que sa compagne, Yldune Lévy, a été libérée le 16 janvier 2009.( Photo : AFP )

Julien Coupat reste en prison alors que sa compagne, Yldune Lévy, a été libérée le 16 janvier 2009.
( Photo : AFP )


C'est la deuxième fois qu'un juge refuse de remettre en liberté Julien Coupat. Mais ce deuxième refus intervient alors que la polémique a pris de l'ampleur autour de l'affaire des jeunes de Tarnac, soupçonnés d'appartenir à un groupuscule d'extrême-gauche qui aurait placé des crochets en béton sur plusieurs lignes TGV en novembre dernier.

Après des interpellations menées tambour battant et 9 mises en examen, le dossier s'est dégonflé, jusqu'à la libération il y a deux semaines de la compagne de Julien Coupat, Yldune Lévy, sur décision d'un juge et ce malgré les efforts du parquet pour la garder en prison.

Fiasco

Des voix se sont élevées à gauche pour dénoncer le manque de preuves contre Julien Coupat et ses amis. Le député socialiste André Vallini redoute même un nouveau fiasco politico-judiciaire comme celui d'Outreau.

Les Verts, de leur côté, en appellent au respect de la présomption d'innocence et demandent la remise en liberté de Julien Coupat. Chose rare, le procureur de Paris a dû lui-même prendre la parole dans les médias pour répondre à ces attaques et dire que « le dossier n'était pas vide », sans plus de précision.

Pour l'instant, le seul indice connu officiellement c'est la présence de Julien Coupat et de sa compagne la nuit du 7 novembre près d'une ligne de chemin de fer quelques heures avant qu'elle soit sabotée.