Article publié le 02/03/2009 Dernière mise à jour le 02/03/2009 à 12:58 TU
Six semaines après la guerre de Gaza, le territoire a besoin d'aide pour sa reconstruction.
(Photo : Reuters)
Il y a les chiffres, les 2,8 milliards de dollars dont l’Autorité palestinienne estime avoir besoin, les 7,5 milliards que la conférence des donateurs de Paris, en décembre 2007, avait permis de réunir et qui pourront en partie servir à reconstruire Gaza. Il y a ce milliard que l’Arabie Saoudite a promis, ces 900 millions de dollars que Washington pourrait débourser et bien d’autres promesses qui font dire à un diplomate français que l’argent n’est pas un problème.
Responsable des opérations de l'UNRWA, l'office de l'ONU qui s'occupe des réfugiés à Gaza
« Le problème c'est qu'on peut avoir autant d'argent qu'on veut mais aujourd'hui on est pas en mesure d'utiliser cet argent pour reconstruire. »
Il y a les chiffres, mais il y a aussi les messages que les participants voulaient adresser, ce lundi, à Charm el-Cheikh. Messages de soutien à l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas dans son rôle de seul représentant palestinien. Messages de soutien également de l’Occident à Hosni Moubarak, dont le pays, l’Egypte, est engagé sur tous les fronts de la négociation entre Israël et le Hamas et entre les factions rivales palestiniennes.
Messages au Hamas également, même s’il n’a pas été invité, pour l’inciter à entrer dans le jeu politique et faire les gestes qui permettront aux Palestiniens de former un gouvernement de réconciliation.
Enfin, messages à Israël, autre absent de ce sommet, mais qui détient la clé des points de passage et d’approvisionnement de la bande de Gaza, et sans qui aucune reconstruction ne pourra donc avoir lieu.
Le ministre français de l’Agriculture et de la Pêche
« L'Europe veut être là, pas seulement pour payer la reconstruction de Gaza, mais aussi pour un règlement politique. »
A écouter
« Les estimations des dégâts de la guerre à Gaza varient entre 2 à 3 milliards de dollars. »
02/03/2009
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