Article publié le 03/03/2009 Dernière mise à jour le 03/03/2009 à 10:32 TU
Le président israélien, Shimon Peres (G) main dans la main avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton à Jérusalem, le 3 mars 2009.
(Photo : AFP)
Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
Cette visite est comme un premier round d’observation. L’heure n’est pas à la confrontation ou aux annonces spectaculaires, Hillary Clinton vient surtout prendre ses marques, se positionner à un moment où le gouvernement israélien est en pleine période de transition.
Trois des cinq interlocuteurs que la secrétaire d’Etat américaine rencontre aujourd’hui mardi ne seront plus là, en principe, lors de sa prochaine visite : Ehud Olmert ne sera plus Premier ministre, Tzipi Livni ne devrait plus occuper ses fonctions de ministre des Affaires étrangères mais sera à la tête de l’opposition. Et il n’est pas certain qu’Ehud Barak soit encore ministre de la Défense.
Terrain mouvant
Quant au côté palestinien, il faut aussi donner le temps aux deux gouvernements, celui de Ramallah et celui de Gaza de se parler et de progresser dans leurs pourparlers de réconciliation. Si demain, le Fatah et le Hamas parviennent à former un gouvernement d’union, c’est toute la donne régionale qui s’en trouvera modifiée.
Sur ce terrain mouvant, Hillary Clinton aura quand même une rencontre qui devrait faire date : celle avec Benyamin Netanyahou, le prochain Premier ministre israélien, qui ne s’est pas encore ouvertement prononcé pour la solution à deux Etats, donc pour la création d’un Etat palestinien que soutient justement la nouvelle chef de la diplomatie américaine.
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