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Proche-Orient

Rencontre Abbas-Mitchell sur fond d'inquiétude

Article publié le 28/02/2009 Dernière mise à jour le 28/02/2009 à 04:16 TU

L’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell a rencontré le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le 27 février 2009.(Photo : Reuters)

L’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell a rencontré le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le 27 février 2009.
(Photo : Reuters)

En Israël, le chef du Likoud Benjamin Netanyahu, chargé par le président israélien Shimon Peres de former le prochain gouvernement, et le chef de file du parti centriste Kadima, Tzipi Livni, n'ont pas réussi vendredi à s'entendre sur la constitution d'un cabinet de coalition. On s'orient donc vers la constitution d'un cabinet très à droite qui inquiète les Palestiniens. C'est ce qu'a pu constater George Mitchell, l'émissaire américain pour le Proche-Orient en tournée dans la région.

Avec notre correspondant à Ramallah, Karim Lebhour

A Ramallah, George Mitchell a trouvé une Autorité palestinienne inquiète. Les dirigeants palestiniens redoutent que les faits accomplis sur le terrain ne s’accélèrent avec l’arrivée d’un nouveau gouvernement israélien beaucoup plus marqué à droite.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a ainsi demandé à l’émissaire américain pour le Proche-Orient de stopper un projet israélien pour la démolition de 90 maisons palestiniennes près de la vieille ville de Jérusalem. Les deux hommes ont également évoqué l’extension des colonies israéliennes.

Geste positif

Les Palestiniens craignent que le prochain gouvernement, mené par Benjamin Netanyahu, ne commence les constructions dans le secteur baptisé E1, une vaste zone réquisitionnée par Israël à l’est de Jérusalem et qui menace de couper la Cisjordanie en deux.

C’est la deuxième visite de George Mitchell dans la région. L’émissaire américain a annoncé son intention d’ouvrir un bureau permanent à Jérusalem, marquant sa volonté de s’engager dans le règlement du conflit. Un geste jugé positif par les Palestiniens.