Article publié le 12/03/2009 Dernière mise à jour le 12/03/2009 à 03:48 TU
Le président américain Barack Obama estime qu'il faut que les organisations humanitaires reviennent rapidement au Darfour.
(Photo : Reuters)
Pour le président américain, il n'est pas acceptable de mettre en danger autant de personnes, et il estime qu'il faut que les organisations humanitaires reviennent rapidement sur le terrain. Barack Obama pense que la communauté internationale doit envoyer un message fort à Khartoum afin d'éviter une crise humanitaire, crise qui, selon lui, pourrait être encore plus grave que celle que le Darfour a déjà connue.
Le numéro un américain connaît l'importance du rôle des ONG. Il avait lui-même visité les camps de réfugiés soudanais au Tchad en septembre 2006 alors qu'il n'était encore que sénateur. Plus généralement, le Darfour, qui fut la grande cause de la présidence Bush, reste celle de la présidence Obama. Le président américain a la volonté d'aller plus loin et plus vite que son prédécesseur.
Fin février, en recevant l'acteur George Clooney, militant de la cause darfourie, Barack Obama lui a promis de nommer rapidement un envoyé spécial pour le Darfour. Lorsqu'il était en campagne, il avait promis d'instaurer une zone d'exclusion aérienne afin d'éviter les bombardements de l'armée soudanaise. Il avait aussi promis d'accroître l'assistance américaine à la Minuad, la mission des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour. Les Etats-Unis fournissent déjà un quart de ses moyens à la Minuad.
D'une façon globale, Barack Obama estime que les Etats-Unis ont le devoir moral de mettre fin au drame du Darfour, mais il veut agir en concertation avec ses alliés, et non de manière unilatérale.
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