par RFI
Article publié le 20/03/2009 Dernière mise à jour le 20/03/2009 à 22:22 TU
Ces actions ont été accordées à un prix préférentiel, qu'on appelle le prix d'exercice, 24 euros en l'occurrence, soit pratiquement le prix plancher de l'action Société Générale. Les bénéficiaires pourront lever ces stock-options dans trois ans minimum, quand le cours de l'action aura vraisemblablement bien remonté.
Recul a minima
Le tollé provoqué par cette annonce a poussé les dirigeants de la Société Générale à donner des gages. Ils n'empocheront pas leur plus-value tant que la banque sera soutenue par l'Etat. Ce qui, en fin de compte, ne devrait pas changer grand chose au délai initial.
Pour faire passer la pilule, la banque aurait peut-être dû insister davantage sur les conditions plus strictes d'exercice des stock-options, imposées désormais par le Conseil d'administration, à savoir que la Société Générale affiche des résultats au moins aussi bons que ses concurrentes !
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