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Economie/France

Tollé contre les stock-options de la Société Générale

par  RFI

Article publié le 20/03/2009 Dernière mise à jour le 20/03/2009 à 22:22 TU

La Société Générale tente d'éteindre la polémique sur les stock-options accordées à ses dirigeants. Après plusieurs personnalités de la majorité, le président de la République lui-même a tenu à exprimer son indignation : « Ce n'est pas admissible quand il y a des aides publiques ». C'est pourquoi les dirigeants de la banque ont dû annoncer quelques concessions.
Siège social de la Société Générale dans le quartier de La Défense. (Photo: Reuters)

Siège social de la Société Générale dans le quartier de La Défense.
(Photo: Reuters)


Quelques semaines après l'octroi de garanties d'Etat, et alors que la réputation de la banque est encore entachée par la fraude du trader Jérôme Kerviel, la Société Générale a bien mal choisi son moment pour attribuer 300 000 stock-options à quatre de ses dirigeants, en plein débat sur les rémunérations patronales.

Ces actions ont été accordées à un prix préférentiel, qu'on appelle le prix d'exercice, 24 euros en l'occurrence, soit pratiquement le prix plancher de l'action Société Générale. Les bénéficiaires pourront lever ces stock-options dans trois ans minimum, quand le cours de l'action aura vraisemblablement bien remonté.

Recul a minima

Le tollé provoqué par cette annonce a poussé les dirigeants de la Société Générale à donner des gages. Ils n'empocheront pas leur plus-value tant que la banque sera soutenue par l'Etat. Ce qui, en fin de compte, ne devrait pas changer grand chose au délai initial.

Pour faire passer la pilule, la banque aurait peut-être dû insister davantage sur les conditions plus strictes d'exercice des stock-options, imposées désormais par le Conseil d'administration, à savoir que la Société Générale affiche des résultats au moins aussi bons que ses concurrentes !