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Patrimoine

L’Egypte cherche à récupérer une antiquité

Article publié le 22/03/2009 Dernière mise à jour le 23/03/2009 à 12:33 TU

Il s’agit d’un sarcophage récemment saisi par les douanes de Miami, volé il y a 125 ans sur un site de Louxor, en Haute Egypte. Les responsables des antiquités égyptiennes cherchent à mettre la pression sur les Etats ou les musées qui possèdent des objets sortis clandestinement du pays. Le but est qu'ils les rendent à l'Egypte.

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

Le sarcophage en bois, est orné de textes religieux et d'images. (Photo: Reuters)

Le sarcophage en bois, est orné de textes religieux et d'images.
(Photo: Reuters)

C’est le charismatique patron des antiquités égyptiennes qui a annoncé la nouvelle. Zahi Hawass a fait de la récupération des antiquités égyptiennes l’un de ses principaux objectifs.

A défaut d’avoir les moyens financiers pour engager les frais de justice pour récupérer les objets volés, Hawass a recours à la presse. Coiffé de son chapeau à la Indiana Jones, Hawass multiplie les coups médiatiques pour mettre la pression sur les Etats et les musées. Une méthode qui a été payante, même si le chiffre de 5.500 pièces récupérées peut sembler exagéré.

Mais les ambitions de Zahi Hawass augmentent à l’approche de l’inauguration du nouveau grand musée égyptien. Il réclame notamment au British Museum la restitution de la Pierre de Rosette, au Louvre le Zodiac de Dendera et au musée de Berlin le buste de Nefertiti.

Un zèle qui serait également lié à des ambitions politiques, certains prêtant à Zahi Hawass la volonté de  succéder au ministre de la Culture Farouk Hosni, candidat à la direction de l’Unesco.