Italie

Berlusconi à la tête d'un nouveau grand parti

Article publié le 29/03/2009 Dernière mise à jour le 29/03/2009 à 15:42 TU

Sous les applaudissements de quelque 6 000 délégués réunis à Rome, le chef du gouvernement italien a été élu dimanche à la tête du nouveau parti Peuple de la liberté (PDL) dont s'achevait le congrès fondateur. Silvio Berlusconi s’est offert un grand parti de droite qui ambitionne de conquérir un Italien sur deux.

Silvio Berlusconi élu président du nouveau parti « Peuple de la liberté » (PDL) ; Rome le 29 mars 2009.
(Photo : AFP)

Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir

C’est dans le cadre anonyme de la nouvelle Foire de Rome que Silvio Berlusconi a choisi de célébrer la naissance officielle du Peuple de la liberté, « le Parti des Italiens », n’a-t-il cessé de marteler, comme s’il lançait un slogan publicitaire.

Née de la fusion de Forza Italia avec l’Alliance nationale de Gianfranco Fini, cette formation revendique 400 000 militants et 417 parlementaires. Elle vise à couvrir un spectre électoral allant du centre-droit aux confins de l’extrême-droite.

C’est bien sûr Silvio Berlusconi qui en a été élu le président. « J’espère être à la hauteur et ne jamais vous décevoir », a-t-il déclaré, acclamé comme une star par 6 000 délégués.

L’ambition du Peuple de la liberté, à deux mois des élections européennes, est de conquérir le vote de 51% des Italiens et de devenir le premier groupe du Parti populaire européen (PPE).

Pour cela, son président a confirmé qu’il dirigerait la liste de ce nouveau parti aux européennes. En attendant, les médias italiens se penchent sur une énigme, à savoir l’absence remarquée, ce dimanche, de Gianfranco Fini qui, lui, espère devenir le successeur de Silvio Berlusconi, âgé de 73 ans.