Article publié le 09/04/2009 Dernière mise à jour le 09/04/2009 à 13:45 TU
Les Indonésiens ont voté jeudi 9 avril pour élire un nouveau Parlement, le troisième depuis l'avènement de la démocratie en 1998.
( Photo : Reuters )
Avec notre correspondante à Jakarta, Solenn Honorine
Ce jeudi était jour férié en Indonésie afin de permettre à tout le monde de pouvoir voter. Mais cinq heures d’ouverture des bureaux, c’est bien peu lorsque chaque électeur doit cocher quatre bulletins qui contiennent chacun des dizaines de candidats venus de trente-huit partis différents. Les files d’attente sont donc restées bien longues puisqu’il fallait en moyenne cinq minutes par personne dans l’isoloir.
Ce jeudi matin, des milliers de personnes se sont présentées dans les bureaux de vote, mais n’ont pas pu glisser leurs bulletins dans l’urne parce qu’elles n’étaient pas inscrites sur les listes bien que, parfois, elles avaient voté en 2004 pour le président, ou bien même, l’année dernière, pour leurs leaders locaux.
Un avant-goût de la présidentielle
A cause de ces problèmes, on peut s’attendre à des contestations, surtout dans les districts où les élections étaient les plus serrées car les perdants pourraient remettre en cause la légitimité des résultats.
Car au-delà du renouvellement des Assemblées législatives, ce scrutin est aussi un avant-goût de l'élection présidentielle de juillet prochain. En effet, seuls les partis les plus puissants peuvent présenter seuls un candidat, les autres devront former des coalitions.
Dès les bureaux de vote fermés, le jeu subtil des alliances politiques a pu commencer.