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Somalie / Piraterie maritime

Washington envoie du renfort

Article publié le 10/04/2009 Dernière mise à jour le 10/04/2009 à 02:40 TU

Le croiseur lance-missiles américain, le <em>Bainbridge</em>, a été envoyé sur la zone où le capitaine Richard Phillips est retenu en otage. (Photo : Reuters)

Le croiseur lance-missiles américain, le Bainbridge, a été envoyé sur la zone où le capitaine Richard Phillips est retenu en otage.
(Photo : Reuters)

La marine américaine a envoyé jeudi des navires supplémentaires en renfort dans la région de la Corne de l'Afrique en réponse à la prise en otage d'un capitaine américain par des pirates somaliens dans l'océan Indien. Ainsi un croiseur lance-missiles américain, le Bainbridge, a été envoyé et un avion de patrouille maritime pour surveiller la situation a été déployé. La police fédérale américaine, le FBI, a été appelée à la rescousse pour négocier avec les pirates.

Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse

Les Etats-Unis envoient de nouveaux navires de guerre et des avions de reconnaissance dans la zone où le capitaine du cargo Alabama est détenu pour faire une démonstration de force.

La situation est par ailleurs bloquée, les pirates n’ayant aucun moyen de s’échapper et la marine américaine étant soucieuse de ne pas mettre la vie de l’otage en danger. Des agents du FBI, spécialistes des prises d’otage, ont aidé à distance les négociateurs qui parlementent avec les pirates, à partir du destroyer américain, le Bainbridge.

Mauvais souvenirs

Pendant ce temps, si la Maison Blanche agit, elle le fait dans la plus grande discrétion. D’après le vice-président, Joe Biden, cet incident occupe le gouvernement 24h sur 24.

Le président lui-même garde un profil bas sur une affaire qui est considérée comme une fâcheuse distraction au moment où il souhaitait exploiter les retombées de sa tournée internationale.

La Somalie est un pays qui a laissé de mauvais souvenirs. L’envoie de troupes par le premier président Bush pour une mission humanitaire, en 1992, s’est terminée de façon catastrophique, lorsqu’un an plus tard, son successeur Bill Clinton a dû retirer les troupes après le massacre de 18 soldats américains dans les rues de Mogadiscio.