Article publié le 09/04/2009 Dernière mise à jour le 09/04/2009 à 04:58 TU
Le capitaine du Maersk Alabama, Richard Phillips, est toujours retenu en otage par les pirates.
(Photo : Reuters)
Les pirates somaliens ont attaqué mercredi un porte-conteneur battant pavillon américain. A son bord, 20 marins américains sont parvenus à reprendre le contrôle du navire et à repousser les pirates. Seul le capitaine du bateau est toujours retenu en otage. La marine de guerre américaine a envoyé sur place un navire de guerre à la rescousse du Maersk Alabama. Washington suit la situation de très près et la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a appelé à une action mondiale pour mettre fin au fléau de la piraterie.
Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse
Interviewée par la chaîne de télévision Fox News, Hillary Clinton, ministre des Affaires étrangères, a appelé à une action mondiale pour mettre fin au fléau de la piraterie. Cela a déjà été fait par le précédant gouvernement, au mois de décembre dernier.
A la fin de la présidence Bush, les Etats-Unis ont demandé et obtenu du Conseil de sécurité des Nations unies une résolution donnant, pendant une année, le droit de suites contre les suspects sur le sol somalien. Les Etats-Unis estiment en effet que c’est sur le territoire somalien et non en mer que les pirates peuvent être efficacement combattus.
Contrôle permanent
Malgré la puissance de la flotte américaine, la superficie où opèrent les pirates est trop vaste et le nombre des bâtiments trop élevé pour que chacun puisse recevoir une protection efficace. La marine américaine estime qu’il faudrait qu’une soixantaine de navires de guerre patrouillent en permanence la zone dangereuse.
Depuis la montée de ce phénomène, l’Académie navale du Massachussetts, dont sont issus le commandant et le second du cargo Alabama, entraine ses élèves à se défendre contre des attaques de ce genre. L’un des deux hommes avait d’ailleurs donné récemment une conférence sur les dangers de la piraterie.
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