Article publié le 16/04/2009 Dernière mise à jour le 16/04/2009 à 15:30 TU
Le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, devant l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell, le 16 avril 2009.
( Photo : Reuters )
Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
Pour cette première prise de contact, le ton est assurément plus diplomatique que polémique. Même si le controversé nouveau ministre israélien des Affaires étrangères n'a pas vraiment adopté une attitude plus conciliante. A l'émissaire américain pour le Proche-Orient venu rappeler que les Etats-Unis souhaitent voir deux Etats vivant en paix côte à côte, Avigdor Lieberman a répondu que « de nouvelles idées devaient être trouvées car les chemins empruntés par les précédents gouvernements avaient mené le processus de paix dans l'impasse ».
Le ton reste courtois, mais les différences entre les deux traditionnels alliés n'en demeurent pas moins. D'après le quotidien Yediot Aharonot, la nouvelle administration américaine, déterminée à faire avancer la solution à deux Etats dans les 4 prochaines années a anticipé les réticences israéliennes et a prévu de leur mettre un nouveau marché dans les mains.
Ce sera du donnant-donnant. Si le gouvernement Netanyahu veut le soutien des Etats-Unis pour neutraliser la menace iranienne, et notamment le réacteur nucléaire de Bushehr, il faudra alors être prêt à évacuer la Cisjordanie et entre autre la symbolique colonie de Yitzhar.
Toujours d'après le quotidien, les Américains ont déjà donné un nom à cette nouvelle stratégie : ce sera « Bushehr contre Yitzhar ».
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