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Etats-Unis / Israël

George Mitchell rencontre le nouveau gouvernement israélien

Article publié le 16/04/2009 Dernière mise à jour le 16/04/2009 à 02:32 TU

Après, Rabat, Alger et Tunis, l'émissaire spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient, George Mitchell est arrivé mercredi en Israël où il doit rencontrer pour la première fois les ministres du nouveau gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu, qui ne cache pas son opposition à la création d'un Etat palestinien.

Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet

L'émissaire américain George Mitchell défend fermement la création d'un Etat palestinien, tandis que le nouveau gouvernement israélien s'oppose à cette solution.(Photo : Fadi Arouri/Reuters)

L'émissaire américain George Mitchell défend fermement la création d'un Etat palestinien, tandis que le nouveau gouvernement israélien s'oppose à cette solution.
(Photo : Fadi Arouri/Reuters)

Le sénateur Mitchell commence à être un habitué de la région, mais cette fois, ce n'est pas un gouvernement sur le départ qu'il rencontrera mais une équipe qui s'installe.

Au ministère israélien des Affaires étrangères, le personnel reconnait même que rien n'est vraiment prêt pour cette visite, vu que leur nouveau chef, Avigdor Lieberman, depuis son investiture a presque passé moins de temps dans ses nouveaux bureaux du ministère que dans les locaux de la police qui le soupçonne notamment de financement illégal de campagne électorale.

Malgré tout, le nouveau chef de la diplomatie israélienne s'est entretenu, juste avant le dernier jour chômé des fêtes de Pessah, avec son homologue de la Défense, Ehud Barak, et le nouveau Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Cette réunion du Triumvirat avait pour but de préparer cette rencontre avec l'émissaire spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient.

Officiellement, le nouveau gouvernement israélien reste opposé à la création de 2 Etats, qui est la solution défendue par la communauté internationale en général et les Etats-Unis en particulier. Mais comme il s'agit d'une première rencontre, d'une prise de contact, Israéliens comme Palestiniens sont convaincus qu'aujourd'hui, les désaccords s'exprimeront seulement de façon « très courtoise ».