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Togo

Arrestation d'un autre demi-frère du président

par  RFI

Article publié le 17/04/2009 Dernière mise à jour le 17/04/2009 à 04:31 TU

Le procureur de la République et le chef de la gendarmerie ont présenté jeudi à la presse les armes qui auraient été saisies chez Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du président inculpé mercredi soir pour tentative de coup d'Etat. Le procureur affirme que des indices concordants désignent Kpatcha comme l'organisateur de ce complot. Selon nos informations, huit militaires et un autre demi-frère du président togolais ont été eux aussi arrêtés.

Le procureur de la République, Robert Bakaï.(www.presidencetogo.com)

Le procureur de la République, Robert Bakaï.
(www.presidencetogo.com)

Une nouvelle arrestation hier : celle d'Essozilam Gnassingbé, un autre demi-frère du président togolais. Plusieurs personnes sont en détention dans le cadre de cette affaire de tentative de coup d'Etat. Combien sont-ils ? Mystère.

Le procureur de la République, Robert Bakaï, ne veut donner aucun détail. D'après certaines sources, il y aurait 8 hommes en uniformes, 7 officiers de la gendarmerie et de l'armée et un sous-officier. A leurs côtés il y aurait un certain nombre de civils, dont le député Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du président togolais, considéré comme le cerveau du complot et bien sûr Essolizam Gnassingbé.

Présomption d'innocence

Le gouvernement togolais va mettre en place une cellule interministérielle, pour vérifier notamment si les conditions de détention des prévenus et le processus judiciaire sont conformes aux standards internationaux. Le lieu de leur incarcération est gardé secret.

Pour le moment, le procureur de la République se contente de dire que les conjurés sont dans un lieu où les conditions de détention et de sécurité sont largement supérieures à celles de la prison centrale de Lomé.

L'ancien Premier ministre togolais, Agbeyomé Kodjo, aujourd'hui dans l'opposition, souhaite que les droits de la défense des inculpés soient préservés et que la présomption d'innocence leur soit reconnue.