par RFI
Article publié le 19/04/2009 Dernière mise à jour le 19/04/2009 à 12:43 TU
La question de Cuba et l'entreprise de séduction lancée par Barack Obama envers ses homologues latino-américains, ont éclipsé d'autres thèmes importants du Sommet des Amériques, comme les réponses à apporter à la crise économique, mais aussi, les inquiétudes en matière d'énergie et d'environnement. Ces derniers thèmes ont constitué l'essentiel des interventions de certains chefs d'Etat.
Le président Barack Obama et son homologue mexicain Felipe Calderon, le 16 avril 2009.
( Photo : Reuters )
« Je propose la création d'un nouveau partenariat des Amériques sur l'énergie et le climat ». Dès son arrivée à Trinité, Barack Obama a mis l'accent sur les menaces du changement climatique, sur « la vision de grands pays comme le Brésil et le Mexique qui ont déjà beaucoup travaillé sur les énergies renouvelables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre » et sur les nombreux emplois du futur que le continent pourrait créer en coopérant sur ces thèmes.
Comme en écho, un chef d'Etat tel que Felipe Calderon, le président mexicain, a consacré toute son intervention hier aux thèmes énergétiques : « Avec nos atouts », a-t-il dit en substance, « il nous est possible de produire du biodiesel et de l'éthanol en quantité suffisante pour être la région qui fait le plus avancer ses transports et son parc automobile, comme l'a déjà fait le Brésil, en utilisant ses biocombustibles ». Une énergie renouvelable qui, on s'en souvient, n'était pas du goût de tous en Amérique latine, et notamment pas du Venezuela, au plus fort de la crise alimentaire. Mais ces réserves ne semblent plus à l'ordre du jour.
Les craintes liées au changement climatique ont aussi été soulevées, même s'il n'y a guère que le Mexique, justement, pour avoir proposé un Fonds vert et éliminé les appareils électrodomestiques vétustes. Mais ce qui inquiète surtout, c'est l'éventualité, évoquée à Port d'Espagne par le ministre américain de l'Environnement Steven Chu, d'une disparition de certaines îles et de l'intensification des ouragans. « L'augmentation du niveau de la mer est une réalité pour nous », a dit le premier ministre de Belize, Dean Barrow, président de la Caricom, le groupe des pays des Caraïbes.
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