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Pérou / Venezuela

L'opposant Manuel Rosales demande l'asile politique au Pérou

Article publié le 22/04/2009 Dernière mise à jour le 22/04/2009 à 10:45 TU

Manuel Rosales, un des chefs de l'opposition au Venezuela où il est poursuivi pour corruption, s'est réfugié au Pérou. Il a déposé mardi une demande d'asile politique. Manuel Rosales, ancien rival d'Hugo Chavez à l'élection présidentielle, était passé dans la clandestinité il y a un mois après l'ouverture de poursuite à son encontre.

Avec notre correspondante à Lima, Chrystelle Barbier

Manuel Rosales, lors des dernières élections présidentielles au Vénézuela.( Photo : Flicker.com )

Manuel Rosales, lors des dernières élections présidentielles au Vénézuela.
( Photo : Flicker.com )

Ce n’est plus un secret. Le responsable de l’opposition vénézuélienne, qui était dans la clandestinité depuis un mois, est bien dans la capitale péruvienne depuis plusieurs jours déjà.

Accusé d’enrichissement illicite au Venezuela, Manuel Rosales est ainsi réfugié au Pérou, assurant être victime d’une persécution politique de la part du président Hugo Chavez, comme l’a expliqué mardi à Lima, Timoteo Sembrano, le vice-président de son parti « Un temps nouveau » : « cette persécution s’est amplifiée dernièrement à tel point qu’il a ressenti la nécessité d’aller dans un pays ami où la loi permette de lui garantir ses droits politiques, humains et son intégrité physique ».

Pas d'incidence sur les relations bilatérales  

Manuel Rosales a choisi de demander l’asile politique au Pérou du président libéral Alan Garcia, connu pour ses  divergences politiques avec le chef de l’Etat vénézuélien. Selon Timoteo Sambrano cependant, le Pérou serait en mesure de garantir les droits de Manuel Rosales, sans remettre en cause ses relations diplomatiques avec le Venezuela. « Pour nous il est très important que les relations entre les deux pays, dans le cadre de l’intégration latino-américaine, continuent de la même manière ».

Cette demande d’asile est en tout cas loin de faire l’unanimité au Pérou, où les avis divergent. Le Pérou avait déjà accordé l’asile politique à deux opposants d’Hugo Chavez au cours des dernières années.