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Iran / Etats-Unis

Roxana Saberi en grève de la faim

par  RFI

Article publié le 26/04/2009 Dernière mise à jour le 26/04/2009 à 04:14 TU

La journaliste irano-américaine, Roxana Saberi, condamnée à huit ans de prison pour espionnage, a entamé une grève de la faim depuis plus de cinq jours pour protester contre sa détention.

La journaliste irano-américaine Roxana Saberi à Bam, en 2004, après le tremblement de terre qui a détruit la quasi totalité de la ville.(Photo : Reuters)

La journaliste irano-américaine Roxana Saberi à Bam, en 2004, après le tremblement de terre qui a détruit la quasi totalité de la ville.
(Photo : Reuters)

Roxana Saberi, 31 ans, condamnée le 18 avril dernier par un tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « espionnage » au profit des Etats-Unis, est en grève de la faim depuis quelques jours en signe de protestation contre sa détention.

L'information a été annoncée par le père de Roxana. Reza Saberi explique qu'au cours d'une très courte communication téléphonique, sa fille l'a informé de sa grève de la faim depuis 5 jours. Monsieur Saberi, très inquiet pour la santé de sa fille, demande sa libération.

Reza Saberi

Père de Roxana Saberi

« Je suis sûr de son innocence, elle doit être libérée ».

26/04/2009 par Faranguis HABIBI

La jeune journaliste est détenue depuis la fin janvier à la prison Evine, dans le nord de la capitale. Arrêtée dans un premier temps pour achat d'alcool, elle a ensuite était accusée d’espionnage au profit des Etats-Unis et condamnée à huit ans de prison.

Maître Abdolsamad Khorramshahi, l'avocat de Roxana Saberi, se veut optimiste et voit la solution plutôt jurdique. Il a déposé un recours samedi, et espère pouvoir obtenir l'annulation de la condamnation de la jeune journaliste.

Abdolsamad Khorramshahi

Avocat de Roxana Saberi

« J’espère que l’affaire sera jugée en appel dans les jours à venir. Je suis très optimiste car le principal chef d’accusation n’a pas de base légale... »

26/04/2009 par Ehsan Manoochehri

Roxana Saberi vit en Iran depuis six ans. En 2006, les autorités iraniennes lui avaient retiré sa carte de presse, mais elle travaillait sur un livre.