Article publié le 19/04/2009 Dernière mise à jour le 19/04/2009 à 05:27 TU
Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse
Le président est « profondément déçu », dit un communiqué publié par la Maison Blanche. D’autant plus déçu, sans doute, que cette condamnation survient au moment où Barack Obama a tendu la main à plusieurs reprises aux dirigeants iraniens.
Le gouvernement américain a multiplié les messages signalant son intérêt pour le sort de la jeune journaliste. Hillary Clinton a écrit, il y a quelques jours, à Téhéran par l’intermédiaire de l’ambassade de Suisse, qui représente les intérêts des Etats-Unis en Iran. Elle va utiliser le même canal pour avoir plus d’informations sur la situation de la jeune femme.
Multiculturelle
Les organes de presse américains pour lesquels travaillait Roxana Saberi, comme la chaine publique NPR ou la grande chaine du réseau télévisé ABC, ont également lancé des appels en faveur de sa libération. Roxana Saberi était leur correspondante freelance depuis qu’elle a décidé de poursuivre sa carrière en Iran, il y a six ans.
Née à Fargo, dans le Dakota du Nord, elle a un père iranien et une mère japonaise. Ses origines multiculturelles l’ont incitée à se tourner vers le journalisme de terrain, après avoir étudié la communication dans une université du nord des Etats-Unis et les relations internationales à Cambridge, en Angleterre.
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