par RFI
Article publié le 26/04/2009 Dernière mise à jour le 26/04/2009 à 09:59 TU
Mme Simone Gbagbo, député et épouse du Chef de l'Etat ivoirien, citée dans l'affaire Kieffer.
(Photo : AFP)
A l’heure de son bilan, deux faits nouveaux ressortent de la semaine que viennent de passer à Abidjan les juges français Patrick Ramaël et Nicolas Blot.
Pour la première fois depuis le début de son instruction, le juge Ramaël a entendu tous ceux qu’il souhaitait auditionner.
Et à en croire un journal de la place, le ministre d’Etat Bohoun-Bouabré, durant son audition, aurait fait des déclarations qui ne manquent pas de surprendre.
La grande première tout d’abord, c’est l’audition de tous les témoins. Depuis leur arrivée, les magistrats instructeurs ont entendu plusieurs dizaines de personnes.
Ceux-là même qui, jadis, étaient injoignables, ont tous répondu à l’appel des magistrats qui vont désormais pouvoir indiquer aux parties dans quel délai ils pensent achever leur instruction. Un grand pas a donc été franchi.
Que faut-il comprendre ?
Mais deuxième fait marquant de cette semaine judiciaire : au lendemain de l’audition du ministre Bohoun-Bouabré, le quotidien Notre Voie a publié ce qu’il prétend être des extraits de cette audition, et notamment celui-ci : question du juge « Aviez-vous peur des écrits de Kieffer ? ». Réponse : « Moi, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, je n’ai peur de personne. Je pense plutôt que c’est de moi que l’on doit avoir peur ».
Que faut-il comprendre ? Le ministre a-t-il vraiment fait cette déclaration sous serment et si oui pourquoi ? Pour quelle raison Notre Voie l’a-t-elle publiée ? Affaire Kieffer à suivre…
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