Article publié le 16/03/2009 Dernière mise à jour le 16/03/2009 à 22:06 TU
Maître Rodrigue Dadjé, avocat de Simone Gbagbo, face aux journalistes à Abidjan, le 16 mars 2009.
(Photo : N. Navarro / RFI)
Avec notre correspondant à Abidjan, Norbert Navarro
Simone Gbagbo, désormais, veut bien répondre à la justice française. Mais en Côte d’Ivoire, pas à Paris. L’épouse du Président ivoirien a écrit le mois dernier au juge français qui instruit l’affaire Kieffer afin de lui donner son accord de principe pour être entendue. Et son avocat voit mal pourquoi le juge Patrick Ramaël refuserait de se déplacer. Maître Rodrigue Dadjé :
« Le juge d'instruction français a déjà effectué en Côte d'Ivoire neuf commissions rogatoires internationales. »
Autre client connu de Maître Dadjé, Paul-Antoine Bohoun Bouabré a lui aussi accepté d’être entendu en Côte d’Ivoire par le juge Ramaël. Le ministre ivoirien du Plan a également pris deux autres avocats parisiens, Maîtres Georges Kiejmann et Pierre Cornut-Gentille. Pourquoi un tel renfort ? Simple question d’amitié, énonce, sans rire, Maître Dadjé :
« En matière de procédure, c'est toujours bon de renforcer sa défense si on en éprouve le besoin. »
Seulement voilà : sans fait nouveau et avec ces deux feux verts pour rencontrer le juge Ramaël, on peut se demander à quoi bon cet armada d’avocats. Et à quoi a bien pu servir l’audition, à sa demande, de Simone Gbagbo par la justice ivoirienne le 9 octobre 2008.
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