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Côte d'Ivoire / France

Affaire Kieffer : S. Gbagbo et P.-A. Bohoun démentent toute convocation

par  RFI

Article publié le 09/07/2008 Dernière mise à jour le 09/07/2008 à 05:01 TU

RFI vous l'annonçait en exclusivité hier, le juge français qui enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer en 2004 à Abidjan a convoqué la Première dame du pays, Simone Gbagbo, et l'ancien ministre de l'Economie, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, comme témoins, le 10 juillet dans son bureau. Mais les avocats de ces deux personnalités affirment que leurs clients n'ont rien reçu.

C'est un nouveau rebondissement dans l'affaire ; alors que de source proche du dossier, on apprenait récemment que le juge Patrick Ramaël souhaitait entendre à titre de témoins Simone Gbagbo et Paul-Antoine Bohoun Bouabré, dont les noms sont revenus à plusieurs reprises dans divers interrogatoires, leurs avocats ont apporté un démenti hier mardi, en affirmant que leurs clients n'avaient reçu aucune convocation.

Maître Rodrigue Dadjé

Avocat de Simone Gbagbo

« Je suis un peu étonné... Pour l'instant, Mme Simone Gbagbo n'a reçu aucune convocation...»

écouter 00 min 22 sec

09/07/2008 par Norbert Navarro

Une polémique s'est engagée autour de la procédure suivie par le juge Ramaël. Selon les informations de notre correspondant à Abidjan, la voie empruntée par la lettre du juge n’était pas conforme à la convention judiciaire franco-ivoirienne, n'ayant pas transité par la chancellerie et le Quai d'Orsay, ce qui l'entacherait de nullité.

De source proche du dossier, on reconnaît ne pas avoir respecté la voie conventionnelle, mais on affirme que la procédure suivie n'en est pas moins légale.