Article publié le 08/07/2008 Dernière mise à jour le 08/07/2008 à 04:33 TU
Guy-André Kieffer, disparu le 16 avril 2004 à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
( Photo : www.guyandrekieffer.org )
Simone Gbagbo et Paul Antoine Bohoun Bouabré ne sont pas mis en examen, en fait le juge souhaite les interroger comme témoins, leur nom étant revenu à plusieurs reprises durant les interrogatoires. Leur convocation fait suite à la venue en France de magistrats ivoiriens qui ont entendu différents protagonistes de l'affaire. Bernard Kieffer, le frère de Guy-André et qui est partie civile, explique comment il a été informé de cette convocation :
« C'est clairement une bonne nouvelle, ces deux noms sont cités de manière assez récurrente dans le dossier depuis le début... C'est un tournant... Le contexte est-peut-être favorable à une bonne évolution du dossier...»
Pour mémoire, Guy-André Kieffer a été aperçu vivant pour la dernière fois le 16 avril 2004, sur le parking d’un supermarché d’Abidjan. Ce journaliste de nationalité franco-canadienne, âgé de 54 ans, résidait en Côte d’Ivoire, où il travaillait en « free-lance », autrement dit, de manière indépendante. Il collaborait pour différentes publications dont le journal confidentiel consacré à l’Afrique, La Lettre du Continent. Spécialiste des matières premières, Guy-André Kieffer enquêtait, entre autres, sur des malversations dans la filière cacao.
Sa famille et ses amis ont créé un site internet où il est possible de suivre les développements de l'affaire.
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