Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Sri lanka

Les Tigres refusent de se rendre

par  RFI

Article publié le 27/04/2009 Dernière mise à jour le 27/04/2009 à 11:28 TU

Les Tigres ne se rendront jamais, tant que nos revendications légitimes ne seront pas satisfaites. C’est la déclaration faite ce lundi par Seevaratnam Puleethevan, porte-parole des tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE). Elle intervient au lendemain du rejet par Colombo, du cessez-le-feu unilatéral décrété par les rebelles. Le gouvernement somme la guérilla, coincée dans le nord-est du pays, de se rendre sans condition. La situation, pour le moment, reste bloquée.

Un soldat sri lankais observe un nuage de fumée du côté de la ville de Putumatalan dans le nord du Sri Lanka, le 24 avril 2009.( Photo : Reuters )

Un soldat sri lankais observe un nuage de fumée du côté de la ville de Putumatalan dans le nord du Sri Lanka, le 24 avril 2009.
( Photo : Reuters )

Aucune source indépendante ne permet de confirmer la moindre information.Mais selon Tamilnet, le site d'information favorable aux Tigres, l'armée sri-lankaise aurait lancé à 3h30 du matin (heure locale) une nouvelle opération militaire contre une localité située dans le dernier pré-carré tenu par les rebelles. Cette bande de terre collée à l'océan indien. Deux appareils de l'aviation auraient bombardé à deux reprises un petit village, sans que l'on sache s'il y a des victimes.

Le gouvernement de Colombo se refuse à tout commentaire pour le moment et affirme, en revanche, avoir donné ordre aux forces armées de ne plus tirer à l'arme lourde pour éviter un bain de sang. Dans un communiqué, le président sri-lankais Mahinda Rajapakse explique que cette décision a été prise parce que les opérations militaires « touchent à leur fin ».

L'un des représentants des Tigres dénonce l'hypocrisie des autorités sri-lankaises qui continueraient leurs bombardements et parle d'un carnage en préparation. Rappelons que 50 000 civils seraient encore pris au piège des combats.

Depuis le début du mois de janvier, la guerre aurait fait, selon les Nations unies, plus de 6 500 morts, principalement des civils tamouls. Malgré cette situation dramatique, les belligérants campent sur leurs positions : les Tigres refusent de se rendre et l'armée veut sa victoire.