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Sri Lanka

Les autorités repoussent une offre de trêve

par  RFI

Article publié le 26/04/2009 Dernière mise à jour le 26/04/2009 à 21:02 TU

Les Tigres, les séparatistes tamouls du Sri Lanka, encerclés avec des milliers de civils sur un petit territoire du nord-ouest de l'île, ont proclamé dimanche un cessez-le-feu unilatéral. Mais le gouvernement de Colombo l'a immédiatement rejeté. John Holmes, secrétaire général adjoint de l'Onu pour les Affaires humanitaires, est arrivé samedi au Sri Lanka pour tenter de sauver les nombreux civils menacés par les combats.

Des réfugiés dans le nord du Sri Lanka, le 24 avril 2009.  (Photo : Reuters)

Des réfugiés dans le nord du Sri Lanka, le 24 avril 2009.
(Photo : Reuters)

« C'est une plaisanterie », voilà l'effet produit par cette nouvelle offre de cessez-le-feu des Tigres (LTTE) sur le responsable des opérations militaires du gouvernement sri-lankais. Gothabaya Rajapaksa - qui n'est autre que le frère du président Rajapaksa - n'accorde aucun crédit à ce geste de la rébellion.

Cette réaction n'a rien d'étonnant : les Tigres tamouls n'ont plus sous leur contrôle qu'une bande de terre de quelques kilomètres carrés. L'armée se montre sûre d'en venir à bout. Depuis des mois déjà, Colombo n'envisage qu'une seule issue : la reddition des combattants LTTE sans condition.

Sauvetage des civils

Les rebelles, pour leur part, ont choisi leur moment pour ce qui ressemble à une tentative désespérée d'échapper à la mort qui les guette. Le représentant de l'ONU est arrivé la veille au Sri Lanka. John Holmes a pour mission de convaincre les autorités de créer les conditions pour un sauvetage des civils. Ils seraient des dizaines de milliers encore présent dans la zone où se sont retranchés les Tigres.

Surtout, le cessez le feu - s'il était observé des deux côtés - permettrait à l’émissaire onusien de se rendre sur la zone des combats. C'est un sujet en discussion avec les autorités, qui pour l'instant invoquent des raisons de sécurité pour en tenir journalistes et responsables officiels à l'écart.