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République tchèque / UE

Le Sénat tchèque approuve le Traité de Lisbonne

Article publié le 06/05/2009 Dernière mise à jour le 06/05/2009 à 20:27 TU

La Chambre haute du Parlement tchèque a ratifié, mercredi à Prague, le Traité de Lisbonne après la validation du texte mi-février par l'Assemblée nationale. Le document est destiné à réformer les institutions de l'Union européenne.
Le président europhobe, Vaclav Klaus, doit encore parapher le Traité de Lisbonne, ratifié par le Sénat tchèque le 6 mai 2009.(Photo : Reuters)

Le président europhobe, Vaclav Klaus, doit encore parapher le Traité de Lisbonne, ratifié par le Sénat tchèque le 6 mai 2009.
(Photo : Reuters)


Avec notre correspondante à Prague, Christine Dupré

Le Sénat tchèque, pourtant très influencé par les eurosceptiques, a adopté le Traité de Lisbonne avec une marge confortable : 54 voix sur 79 sénateurs présents.

Le matin même, Mirek Topolanek, Premier ministre démissionnaire de centre-droit, leur avait mis la pression lors d’un discours plein d’émotions. Il avait dit que ceux qui voyaient dans le traité européen une perte de souveraineté ne se rendaient pas compte que leur pays, qui préside l’Union européenne, était en train de se discréditer en raison de son instabilité politique et de ses tergiversations sur l’Europe.

« Si nous cassons la construction européenne, nous nous isolons et acceptons un retour de l’influence de la Russie », avait déjà déclaré Mirek Topolanek lors d’une émission télévisée du week-end dernier.

Les deux chambres du Parlement tchèque ont donc dit « oui » à Lisbonne. Mais la messe, elle, n’est pas encore dite. Le président europhobe, Vaclav Klaus, doit encore parapher le texte. Il avait indiqué, par le passé, qu’il ne ferait rien pour influencer les électeurs irlandais en faveur du « oui » lors de leur deuxième référendum. Mais il n’est pas sûr qu’il ait aujourd’hui à Prague les moyens politiques de traîner des pieds pendant des mois.