par RFI
Article publié le 07/05/2009 Dernière mise à jour le 07/05/2009 à 13:59 TU
L'idée de ce comité d'experts n'est pas neuve, elle date du mois de février. Ce comité, qui n'est toujours pas opérationnel, doit étudier les obstacles juridiques pour parvenir à une solution satisfaisante pour les deux pays.
En fait, depuis près de quatre mois, l'affaire Nkunda continue d'embarrasser les deux capitales. A Kigali l'arrestation du général rebelle congolais a suscité des remous dans la communauté tutsie. Des cadres militaires et civils rwandais n'ont pas caché leur désapprobation. La communauté tutsie qui vit des deux côtés de la frontière maintient des liens très étroits. Conséquences : Paul Kagamé prendrait de gros risques en livrant Nkunda.
Exil forcé
Pour les autorités congolaises, le dossier comporte également des risques. Dans les rangs du CNDP, l'ex-mouvement rebelle en processus d'intégration dans l'armée, le général Nkunda garde de nombreux fidèles.
Du coup, la formule d'un exil de Nkunda dans un pays « neutre » pourrait arranger les deux parties. C'est ce que confie une source autorisée à Kigali. Officiellement en attendant que le contentieux juridique soit réglé.
Selon nos informations, un pays d'Afrique de l'Ouest ou du golfe Persique pourrait être sollicité pour accueillir le chef rebelle congolais. L'option de l'exil avait déjà été envisagée en 2007. A l'époque Laurent Nkunda avait refusé, cette fois il pourrait bien ne pas avoir le choix.
Archives