Article publié le 09/05/2009 Dernière mise à jour le 09/05/2009 à 14:38 TU
Jacob Zuma a prêté serment comme quatrième président de l'Afrique du Sud post-apartheid, à Pretoria ce 9 mai 2009.
(Photo : Steve Crisp/Reuters)
Avec notre correspondant à Pretoria, Nicolas Champeaux
Le nouveau chef d’Etat sud-africain a promis d’œuvrer pour une nation unie dans sa diversité, une nation fondée sur la réconciliation et le pardon ; une version somme toute très fidèle à l’Afrique du Sud « arc-en-ciel », chère à Nelson Mandela. Mandela, vêtu d’une de ses chemises fétiches à motifs, toujours un peu en retrait, avait fait le déplacement.
Dans un discours également plein de générosité et de compassion, Jacob Zuma a promis de travailler sans relâche pour ne laisser personne sur le bord du chemin, comme Barack Obama, il y a un peu plus de six mois. Le dirigeant zoulou, costume sombre et lunettes fumées a admis que la période était difficile et il s’est malgré tout déclaré confiant. Il parlait en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat, réunis dans l’amphithéâtre en demi-lune du palais présidentiel de Pretoria.
Au bras de sa première épouse, Sizakele Khumalo, il est allé ensuite remercier en zoulou les dizaines de milliers de citoyens qui étaient arrivés dès l’aube pour prendre place sur la pelouse, noire de monde, en contrebas. Une pelouse qui a vite pris des allures de piste de danse géante. Les fans de Zuma sont gagnés par l’euphorie, par le réalisme, parce qu’aujourd’hui, ils veulent aussi des résultats.
A écouter
« Moi, Jacob Gedleyihlekisa Zuma, jure de rester fidèle à la République d’Afrique du Sud et de respecter, appliquer, sauvegarder et maintenir la Constitution et les autres lois de la République… »
09/05/2009
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