par RFI
Article publié le 06/05/2009 Dernière mise à jour le 06/05/2009 à 05:54 TU
L’élection du nouveau président de la nation « arc en ciel » sera une simple formalité ce mercredi. L’ANC a raflé près des deux tiers des 400 sièges de la chambre basse. Les 67 sièges du parti d’opposition l’Alliance démocratique (DA) ne pèse donc pas lourd devant l’éléphant ANC, d’autant plus que le parti emmené par la maire du Cap Helen Zille ne devrait même pas présenter de candidat.
Jacob Zuma, le revenant, devrait néanmoins savourer ce moment, lui qui a été humilié dans ce même Parlement, il y a 4 ans, quand son rival, l’ancien chef d’Etat, Thabo Mbeki, l’a congédié de la vice-présidence.
Priorité: lutte contre la corruption
Le dirigeant zoulou prononcera une courte allocution, 20 minutes seulement. Selon la porte-parole de l’ANC, Wendy Wen Zoulou, Zuma insistera sur l’exigence de performance qu’il imposera à ses ministres ainsi qu’à lui-même. Il est probable qu’il s’engage à accroître l’accessibilité au service public pour tous ceux qui n’ont pas encore récolté les fruits de l’Afrique du Sud post-apartheid.
Enfin, toujours selon l’ANC, Zuma, l’homme qui a reconnu avoir reçu d’importants versements de la part de son ex-conseiller financier, Shabir Shaik, condamné depuis à 15 ans de prison pour corruption, érigera la lutte contre la corruption justement au rang de priorité.
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