par RFI
Article publié le 10/05/2009 Dernière mise à jour le 11/05/2009 à 11:33 TU
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (g) et le président égyptien Hosni Moubarak.
(Photos : Reuters, AFP)
Benyamin Netanyahu et Hosni Moubarak évoqueront sans doute les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu avec le Hamas. Mais plus que le conflit israélo-palestinien, c'est de l'Iran qu'il sera surtout question.
Le Premier ministre israélien, contrairement au président égyptien, est hostile à la création d'un Etat palestinien. Il vient aussi de déclarer qu'il n'était pas question non plus de restituer un jour le plateau syrien du Golan à Damas.
En revanche, fera-t-il valoir que la menace iranienne est telle qu'elle doit servir à resserrer les liens entre Israël et les pays arabes? Pour Benyamin Netanyahu, le « programme nucléaire iranien est l'obstacle majeur à la paix au Proche-Orient ». Si l'Iran se dote de la bombe nucléaire, il dictera alors sa loi et ne permettra pas aux Etats arabes de normaliser leurs relations avec Israël, a-t-il averti.
Le Premier ministre israélien en tous cas, n'emmènera pas avec lui son encombrant ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Récemment, ce dernier avait souhaité que le président égyptien « aille au diable ». Il avait aussi suggéré de « bombarder le barrage d'Assouan ».
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