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Egypte / Israël

Le Premier ministre israélien à la recherche d'un front anti-Iran

par  RFI

Article publié le 10/05/2009 Dernière mise à jour le 11/05/2009 à 11:33 TU

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (g) et le président égyptien Hosni Moubarak.(Photos : Reuters, AFP)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (g) et le président égyptien Hosni Moubarak.
(Photos : Reuters, AFP)

Benjamin Netanyahu est attendu, ce lundi, en Egypte. C’est le premier pays étranger où le chef du gouvernement israélien se rend depuis son entrée en fonctions, le 31 mars. Il tentera surtout de convaincre le raïs égyptien, Hosni Moubarak, que la priorité des priorités n'est pas le conflit israélo-palestinien, mais plutôt la menace que constitue l'Iran pour la région.

Benyamin Netanyahu et Hosni Moubarak évoqueront sans doute les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu avec le Hamas. Mais plus que le conflit israélo-palestinien, c'est de l'Iran qu'il sera surtout question.

Le Premier ministre israélien, contrairement au président égyptien, est hostile à la création d'un Etat palestinien. Il vient aussi de déclarer qu'il n'était pas question non plus de restituer un jour le plateau syrien du Golan à Damas.

En revanche, fera-t-il valoir que la menace iranienne est telle qu'elle doit servir à resserrer les liens entre Israël et les pays arabes? Pour Benyamin Netanyahu, le « programme nucléaire iranien est l'obstacle majeur à la paix au Proche-Orient ». Si l'Iran se dote de la bombe nucléaire, il dictera alors sa loi et ne permettra pas aux Etats arabes de normaliser leurs relations  avec Israël, a-t-il averti.

Le Premier ministre israélien en tous cas, n'emmènera pas avec lui son encombrant ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Récemment, ce dernier avait souhaité que le président égyptien « aille au diable ». Il avait aussi suggéré de « bombarder le barrage d'Assouan ».