par RFI
Article publié le 11/05/2009 Dernière mise à jour le 11/05/2009 à 19:35 TU
Portrait du capitaine Moussa Dadis Camara, sur un mur de la base militaire Alpha Yaya Diallo, dans la capitale guinéenne Conakry, le 3 mai 2009.
(Photo : Reuters)
Moussa Dadis Camara a saisi aussi cette occasion pour dénoncer, a-t-il dit, l'attitude « irresponsable » de certains leaders politiques qu'il a qualifié « d'assoiffés de pouvoir ». Il les a accusés de profiter de leurs relations avec la communauté internationale et de bloquer la junte qui n'a reçu aucun financement depuis son arrivée au pouvoir le 23 décembre 2008, dans la foulée du décès du général-président Lansana Conté, qui régnait sur le pays depuis 24 ans.
Certains de ces politiciens, dit-on dans les couloirs de la junte, profiteraient de leurs relations à l’étranger pour bloquer la machine du CNDD, une attitude que le capitaine Moussa Dadis Camara a également dénoncé. Le chef de la junte croit que les prétendants au pouvoir suprême devraient s’occuper à autre chose, parce qu’il « ne se laissera pas distraire. C’est seulement le peuple de Guinée, la jeunesse et vous qui pouvez me faire une pression, mais un leader politique ne peut pas me faire de pression », a-t-il poursuivi.
Mardi dernier, le Groupe international de contact sur la Guinée avait fait des déclarations rassurantes sur la volonté du régime de céder effectivement la place aux civils en décembre prochain.
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