par RFI
Article publié le 19/05/2009 Dernière mise à jour le 19/05/2009 à 10:21 TU
De g à d : les présidents Laurent Gbagbo, Blaise Compaoré, Guillaume Soro, Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, à Ouagadougou, le 18 mai 2009.
(Photo : AFP)
Autre échéance prévue : la publication de la liste électorale, attendue pour septembre prochain. La question centrale de cette rencontre a été celle de l’argent. A ce propos, il a été demandé au gouvernement ivoirien d’appuyer les structures chargées du processus devant conduire aux élections : la Commission électorale indépendante, l’opérateur technique français SAGEM et d’autres structures nationales impliquées dans l’identification et l’enrôlement des populations.
Plus d’obstacles politiques
Politiquement, il n’y a plus d’obstacles pour la tenue des élections en Côte d’Ivoire le 29 novembre prochain. Tous se sont montrés optimistes à Ouagadougou : Blaise Campaoré, Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et tous les autres. Le calendrier est « tenable, le 29 novembre c’est une bonne date » a déclaré, dimanche, le président ivoirien Laurent Gbagbo. « Mais il n’y a plus de temps à perdre », a prévenu un responsable de SAGEM. C’est-à-dire qu’il faut décaisser tout de suite et ne plus avoir d’arriérés de paiement. A ce jour, le gouvernement ivoirien doit à SAGEM 90 milliards de francs CFA (près de 138 millions d’euros). Il faudrait décaisser au moins 12 milliards de francs CFA par mois, pour lui permettre de travailler convenablement dans la perspective du 29 novembre. Le Cadre permanent de concertation (CPC) a dit « oui ». Reste à concrétiser tout cela dans les faits, tout comme les 5 milliards de francs CFA dont a besoin la Commission électorale indépendante.
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