par RFI
Article publié le 19/05/2009 Dernière mise à jour le 19/05/2009 à 10:16 TU
L'armée sri-lankaise a confirmé ce mardi la mort du chef des Tigres tamouls, Velupillaï Prabhakaran, en faisant diffuser à la télévision publique des images d'un corps qu'elle affirme être celui du commandant rebelle. La rébellion, cependant, continue d'affirmer que son dirigeant est sain et sauf.
Capture d’image de la télévision sri-lankaise, montrant le corps présumé de Velupillaï Prabhakaran, chef des Tigres tamouls, le 19 mai 2009.
(Photo : Reuters)
« Je suis très heureux de confirmer que nous avons tué Prabhakaran, cet impitoyable dirigeant terroriste ». A la télévision, le chef de l'armée de terre, le général Fonseka a l'assurance des vainqueurs, ceux qui en général écrivent l'histoire.
La chaîne de télévision d'Etat diffuse depuis quelques heures une vidéo de la dépouille présumée de Velupillaï Prabhakaran, où l'on peut apercevoir son visage intact, les yeux grand ouverts. Le cadavre exposé ressemble apparemment au fondateur des Tigres.
Les images montrent le buste du corps vêtu d'un uniforme militaire et portant une blessure apparente à la tête. Une partie du front est couverte d'un chiffon bleu et le crâne repose sur un journal couvert de sang. La vidéo permet aussi de distinguer une plaque militaire frappée du code 0.01. Pol Pot, le Cambodgien, était frère numéro un. Prabhakaran, Tigre numéro un.
Quelques heures plus tôt, le chef des relations internationales du LTTE (Tigres de libération de l'Eelam tamoul), Selvarasa Pathmanathan, avait affirmé dans un communiqué que leur « dirigeant bien-aimé était vivant et en sécurité ».
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