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Etats-Unis / Balkans

Biden veut réchauffer les relations avec la Serbie

Article publié le 21/05/2009 Dernière mise à jour le 21/05/2009 à 14:04 TU

Le vice-président américain Joe Biden est attendu ce jeudi 21 mai au Kosovo. Il s'agit de la troisième étape de la tournée de Joe Biden dans les Balkans. Il était ce mercredi à Belgrade, capitale de la Serbie, où il a plaidé en faveur d'une « nouvelle relation saine » avec la Serbie, après une période glaciale consécutive à la proclamation d'indépendance du Kosovo.

Avec notre correspondant à Belgrade, Laurent Rouy

Le vice-Président américain Joe Biden (G) serre la main du Président serbe BorisTadic (D) à Belgrade, le 20 mai 2009.( Photo : Ivan Mulitinovic / Reuters )

Le vice-Président américain Joe Biden (G) serre la main du Président serbe BorisTadic (D) à Belgrade, le 20 mai 2009.
( Photo : Ivan Mulitinovic / Reuters )

Entre l’indépendance du Kosovo soutenue à toute force par Washington et l’incendie volontaire de l’ambassade des Etats-Unis à Belgrade par des nationalistes en colère, il y a un peu plus d’un an, les relations diplomatiques serbo-américaines étaient on ne peut plus glaciales. C'est pour les réchauffer que le vice-président américain Joseph Biden (Joe, familièrement) s’est rendu en Serbie, et c’est pour cette même raison que les autorités serbes n’ont pas lésiné sur la chaleur de leur accueil.

Le président Boris Tadic s’est félicité de la nouvelle approche pragmatique de Washington dans les Balkans et Joseph Biden d’insister : « Les Serbes ne seront pas obligés d’accepter l’indépendance du Kosovo pour développer leurs relations avec les Etats-Unis

Joseph Biden souhaite aussi renforcer le lien entre les Etats-Unis et l’Europe et soutient par conséquent l’accès de la Serbie à l’Union.

Rappelons qu’aucun représentant américain de ce niveau ne s’était rendu à Belgrade depuis Jimmy Carter en 1980 alors qu’en 2007, George Bush avait superbement évité la Serbie lors de sa visite au Kosovo et en Albanie. Il y a, là, à l’évidence, un changement d’attitude de la part de Washington depuis l’élection de Barack Obama.