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Etats-Unis / Balkans

Washington tente de relancer les relations avec Belgrade

par  RFI

Article publié le 18/05/2009 Dernière mise à jour le 19/05/2009 à 08:29 TU

Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden entame, à partir de ce mardi 19 mai, une visite de trois jours dans les Balkans. Première étape de sa tournée : la Bosnie. Il se rendra ensuite en Serbie et au Kosovo. Cela faisait treize ans qu’un haut dirigeant américain n’avait pas mis les pieds dans cette zone. Ce voyage a pour objectif de démontrer que les Etats-Unis sont toujours engagés dans une région par ailleurs particulièrement chère à Joe Biden.

Le vice-président américain Joe Biden, le 7 février 2009.(Photo : AFP)

Le vice-président américain Joe Biden, le 7 février 2009.
(Photo : AFP)

« Lorsque je réfléchis à ma carrière d’homme politique, je suis particulièrement fier du travail que j'ai accompli pour mettre fin au génocide dans les Balkans », déclare Joe Biden dans son autobiographie. Le vice-président des Etats-Unis a été l’un des plus ardents défenseurs de l’engagement militaire américain dans cette zone et n'avait pas hésité à traiter, en le regardant dans les yeux, Slobodan Milosevic de criminel de guerre.

Ce n’est donc pas une surprise si quelques mois à peine après l’investiture du gouvernement de Barack Obama, il se rend en personne dans cette région où le calme est tout relatif. La situation en Bosnie-Herzégovine stagne, les Serbes de Bosnie menacent toujours de faire sécession. Sans parler de la question de l’intégration de la minorité serbe au Kosovo.

Avec cette visite, Joe Biden veut montrer que les Etats-Unis, très occupés en Irak et en Afghanistan, sont toujours impliqués dans ces pays de l’ex-Yougoslavie. Les principaux objectifs de ce voyage sont de renouer le dialogue avec Belgrade et de préparer la fermeture du bureau du Haut représentant de la communauté internationale en Bosnie.

Joe Biden ne sera pas accueilli à bras ouverts par toutes les communautés. Les Serbes de Bosnie ont clairement demandé aux Etats-Unis de se tenir à l’écart et de les laisser s’occuper eux-mêmes de leurs problèmes.