Afghanistan
Un soldat français tué, 4 autres blessés
Article publié le 25/05/2009 Dernière mise à jour le 25/05/2009 à 07:40 TU
Un militaire français est décédé des suites d'une blessure infligée par son arme de service en Afghanistan. Une enquête a été ouverte afin de déterminer s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide. Le militaire, un caporal-chef, servait au sein d'une équipe conseillant et entraînant l'armée afghane. Il était stationné au sud de Kaboul avec le 201ème corps de l'armée afghane, auprès duquel il était détaché. Par ailleurs, 4 soldats français et leur interprète afghan ont été blessés dimanche matin lors de l’attaque par bombe de leur véhicule blindé (VAB) sur une route de la province de Wardak, à l’ouest de Kaboul.
C'est sur une route de la province de Wardak, à l’ouest de Kaboul, que les 4 soldats français et leur interprète afghan ont été blessés, dimanche 24 mai, lors de l’attaque de leur véhicule.
(Carte : RFI)
Avec notre correspondant à Kaboul, Nicolas Bertrand
Il était un peu plus de 6 heures dimanche matin quand une bombe artisanale a explosé au passage de leur véhicule blindé. Le véhicule a été complètement détruit.
Les quatre Français sont blessés, dont deux légèrement, et seront soignés à Kaboul. Les deux autres souffrent de lésions multiples.Ils seront rapatriés en France mais leur pronostic vital n’est pas engagé.
La plus grande crainte de la coalition
Ces quatre Français font partie de ce que l'on appelle les OMLT : Operational Mentoring Liaison Team. Ce qui veut dire qu’ils forment et qu’ils encadrent l’armée afghane. Ils sont basés dans la province du Wardak à l’ouest de Kaboul.
Les bombes artisanales placées aux abords des routes sont une des plus grandes craintes des soldats en Afghanistan. Ces engins sont à l’origine de la majorité des pertes dans les rangs de la coalition.
Suicide ou accident
Un autre Français a, lui, perdu la vie ce dimanche,dans des circonstances encore très imprécises. Il a été retrouvé avec une balle dans la tête qui provient de sa propre arme de service.
D’après l’armée, il n’y avait pas de témoin. Deux théories sont avancées : la première serait celle du suicide. La seconde : une mauvaise manipulation de son arme, et donc, un accident.
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