par RFI
Article publié le 01/04/2009 Dernière mise à jour le 01/04/2009 à 03:01 TU
Pour la France, envoyer des gendarmes en Afghanistan est un gage de la volonté des Européens d'accroître leur action civile dans le pays, afin de venir à bout du réseau terroriste al-Qaïda.
Ministre français des Affaires étrangères
« Nous avons des gens qui veulent qu'une force de gendarmerie soit créée et des pays qui participent aux forces de gendarmerie européenne, donc c'est plutôt encourageant mais rien n'est complètement terminé. »
Reste encore à définir exactement la mission et le mandat de cette force de gendarmerie européenne, qui serait déployée aux côtés des soldats de l'ISAF, la force d'assistance de l'Otan pour l'Afghanistan.
D'autant plus qu'il existe déjà une force européenne chargée de la formation de la police afghane, la force Eupol Afghanistan. Les Etats-Unis, d'ailleurs ne cachent pas leur préférence pour un commandement unique pour l'ensemble des instructeurs des forces de police et de gendarmerie.
Une chose est sûre, si un effort important a été fournit ces dernières années, en vue de la formation d'une armée afghane, les forces de police et de gendarmerie, qui doivent accompagner le renforcement de l'Etat afghan, manquent cruellement d'efficacité. Largement considérées comme corrompues, elles sont le plus souvent utilisées pour combattre l'insurrection au détriment de la lutte contre le crime ou le trafic de drogue.
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