Article publié le 01/06/2009 Dernière mise à jour le 01/06/2009 à 23:37 TU
Depuis juillet 2006, les forces de police de Saint-Louis patrouillent sur les plages (cette photo le 27 mai 2007) , selon l'accord entre Frontex, l'Agence européenne de contrôle aux frontières, et le Sénégal.
(Photo : AFP)
Si, pour le moment, les immigrés clandestins n’essaient plus d’entrer en Espagne par les îles Canaries, c’est qu’il devient très risqué de s’aventurer au Maroc, en Mauritanie ou au Sénégal quand on est candidat au départ.
Depuis que ces trois pays traquent les migrants sur leur territoire, en coopération avec les pays de l’Union européenne, le nombre d’immigrés clandestins qui tentent la traversée de l’Atlantique est en constante diminution.
Frontex, l’agence européenne de contrôle aux frontières, à l’origine de cette coopération, s’en félicite. Pourtant, les immigrés clandestins continuent de tenter leur chance en Espagne. Ils changent tout simplement de chemin, selon le coordinateur de l’équipe d’urgence de la Croix-Rouge des Canaries : « Le flux migratoire continue, mais on observe un changement de route vers les côtes du nord du Maroc, de l’Algérie et de la Libye, de telle manière que les sorties du continent africain se font vers la Méditerranée, et plus particulièrement vers le sud de l’Espagne ».
D’autant que pour traverser la Méditerranée, les passeurs utilisent des petites barques avec seulement une trentaine de personnes à bord. Plus légères, elles sont beaucoup moins détectables que les grosses embarcations utilisées alors pour braver l’Atlantique jusqu’aux Canaries.
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