Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Disparition du vol AF447

Quelle alternative aux boîtes noires ?

par  RFI

Article publié le 02/06/2009 Dernière mise à jour le 02/06/2009 à 17:14 TU

(Source: Wikipédia)

(Source: Wikipédia)

Des débris métalliques et des sièges d'avion ont été repérés mardi dans l'Atlantique à 650 km au nord des îles Fernando de Noronha, au large des côtes du Brésil, a annoncé mardi l'armée de l'air brésilienne. Il pourrait s’agir des débris de l’Airbus A330 d'Air France qui a disparu lundi au-dessus de l'Atlantique avec 228 personnes à bord et dont on espère retrouver au plus vite les boîtes noires qui devraient nous éclairer sur les causes de cette tragédie

Le problème pour retrouver ces enregistreurs des paramètres de l’appareil et des discussions dans le cockpit, c’est qu’ils gisent probablement par plusieurs milliers de mètres de profondeur et que l’opération de récupération risque d’être sinon impossible, du moins particulièrement ardue.

D’où l’idée qui risque de resurgir très rapidement de remplacer les boîtes noires – qui sont d’ailleurs de couleur orange – par une transmission automatique des mêmes données, en temps réel, via satellites vers un centre d’enregistrement dédié à ce genre d’informations.

Une idée séduisante, mais qui a un prix hors de proportion comparé à l’équipement de tous les aéronefs avec les boîtes noires. Il faudra en effet, au plan mondial, réaliser une flotte de satellites dédiés à ce suivi permanent, modifier les appareils pour établir ce type de liaisons qui nécessitent une antenne particulière intégrée à l’avion, installer des centres de réception des-dites informations avec des équipes de suivi.

Tout cela a un coût – un coût bien trop important pour éclairer des événements dramatiques heureusement rarissimes. D’autant qu’il conviendra toujours de disposer de morceaux de l’appareil impliqué dans la catastrophe pour savoir exactement ce qui s’est passé.

On peut donc en déduire que les boîtes noires équiperont longtemps encore les avions qui sillonnent nos cieux.