par RFI
Article publié le 04/06/2009 Dernière mise à jour le 04/06/2009 à 02:27 TU
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki (d) a été accueilli à l'Elysée par son homologue, Bernard Kouchner (g) avant sa rencontre avec le président français, Nicolas Sarkozy, le 3 juin 2009.
(Photo : Reuters)
« Inadmissible et profondément choquant ». C'est en ces termes que Nicolas Sarkozy a condamné les propos tenus ce mercredi par le président iranien qui a qualifié la Shoah de « grosse tromperie ».
Rien de neuf dans la rhétorique de Mahmoud Ahmadinejad, rien de neuf dans l'indignation française. La seule nouveauté, c'est que le chef de l'Etat français a pu faire part directement de sa réaction au ministre iranien des Affaires étrangères qu'il recevait pour la première fois.
Risque d'isolement
Sur le dossier nucléaire, Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa préoccupation et son souhait de trouver une issue à la crise en cours. Rappelant que la France soutenait la politique de la carotte et du bâton : une offre de coopération y compris dans le domaine du nucléaire civil si Téhéran accepte de négocier, mais un isolement accru de l'Iran s'il continue à enrichir de l'uranium.
Ce face-à-face a eu lieu à moins de dix jours de l'élection présidentielle iranienne. En jeu : la réélection de Mahmoud Ahmadinjead ou la victoire de l'un de ses trois adversaires, qui tous promettent de poursuivre le programme nucléaire de leur pays tout en cherchant une issue négociée avec l'Occident.
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