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France / Enquête vol AF 447

Vol 447 : l'épave toujours introuvable

par  RFI

Article publié le 06/06/2009 Dernière mise à jour le 06/06/2009 à 19:37 TU

Les débris du vol AF 447 qui s'est abîmé dans l'océan Atlantique au large des côtes brésiliennes n'ont toujours pas été retrouvés. Cinq jours, après la disparition de l'Airbus, le Bureau d'enquête et d'analyse chargé de rechercher les causes de cette catastrophe ne dispose toujours pas d'éléments précis. Le point sur une enquête qui s'annonce longue.

Alain Bouillard, responsable auprès du Bureau d’enquête et d’analyse (BEA), lors d’une conférence de presse le 3 juin, sur la disparition du vol AF 447 entre Rio et Paris, le 1er juin 2009.(Photo : AFP)

Alain Bouillard, responsable auprès du Bureau d’enquête et d’analyse (BEA), lors d’une conférence de presse le 3 juin, sur la disparition du vol AF 447 entre Rio et Paris, le 1er juin 2009.
(Photo : AFP)

On ne sait toujours rien ou presque sur ce qui est arrivé au vol Rio-Paris dans la nuit de dimanche à lundi. Seule source d'information pour le Bureau d'enquête et d'analyse : les messages ACARS, ces signaux automatiques envoyés par l'appareil en cas de problème technique. L'Airbus d'Air France a signalé une série d'anomalies avant de disparaître, notamment de ses capteurs de vitesse, comme l'explique Alain Bouillard, responsable de l'enquête au BEA : 

« Le dernier message ACARS transmis par l’avion est à 2 heures 14 TU. Dans les quatre minutes, vingt-quatre messages d’anomalies ou de pannes ont été transmis ; notamment, quatorze messages de pannes dans la première minute ».

« L’exploitation des vingt-quatre messages ACARS fait apparaître une incohérence des vitesses mesurées. Mais nous avons aussi le pilote automatique en panne, l’auto-poussée en panne et quelques autres systèmes en panne. Nous n’avons pas encore fait le lien entre l’incohérence des vitesses mesurées et ces pannes de système » a encore précisé Alain Bouillard du BEA.

Pour en savoir plus, les experts du BEA ont besoin des paramètres de vol enregistrés par les boîtes noires de l'appareil. Trois navires et un sous-marin sont partis à leur recherche. Ils vont sillonner une zone de plus de 1 000 kilomètres carrés où l'océan atteint par endroit 4 500 mètres de fonds.