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Afghanistan/Présidentielle

Quarante-et-un candidats pour un fauteuil

par  RFI

Article publié le 13/06/2009 Dernière mise à jour le 13/06/2009 à 20:11 TU

La commission électorale indépendante a publié samedi la liste des 41 candidats, dont deux femmes, à la présidentielle du 20 août, la deuxième au suffrage universel de l’histoire du pays. La campagne électorale débute mardi prochain et s'achèvera le 17 août. Hamid Karzaï, élu en 2004 lors du premier scrutin au suffrage universel, se représente. Ses deux adversaires les plus sérieux sont ses anciens ministres des Finances et des Affaires étrangères.

Le gouvernement, miné par la corruption, est soutenu à bout de bras par l'Occident. Menacé par l'insurrection des talibans, le fauteuil de président de l'Afghanistan n'est certainement pas l'un des plus paisibles au monde. Et pourtant, ils sont 41 à vouloir le poste, dont deux femmes. « J'ai honte », a concédé le chef de la commission électorale en présentant la liste pléthorique des candidats à l'élection présidentielle du 20 août. A l'en croire, certains prétendants ont plutôt le profil pour un séjour en hôpital psychiatrique.

Une opposition divisée

Le président afghan, Hamid Karzaï, le 7 mars 2009.(Photo : Reuters)

Le président afghan, Hamid Karzaï, le 7 mars 2009.
(Photo : Reuters)

Le président sortant, Hamid Karzaï, 51 ans est le grand favori de ce scrutin. Chef de l'Etat depuis la chute des talibans en 2001, il a été élu au premier tour en 2004, devant 17 candidats. On le disait récemment usé et isolé. Il a réussi à rebondir en multipliant les ralliements dans les différentes communautés afghanes. Face à lui, l'opposition est divisée. Deux anciens ministres de Hamid Karzaï sortent du lot : Abdullah Abdullah, 49 ans, chef de la diplomatie jusqu'en 2007 avant d'être écarté par le président, et Ashraf Ghani, 60 ans, ministre des Finances de 2001 à 2004. Cet ancien de la Banque mondiale a brigué la succession de Kofi Annan à l'ONU en 2006.

Abdullah Abdullah (g) et Ashraf Ghani (d), en conférence de presse à Islamabad en 2002.(Photo : AFP)

Abdullah Abdullah (g) et Ashraf Ghani (d), en conférence de presse à Islamabad en 2002.
(Photo : AFP)