Article publié le 14/06/2009 Dernière mise à jour le 14/06/2009 à 05:50 TU
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Le chef de la diplomatie européenne Javier Solana (g) et le député du Hezbollah Hussein Hajj Hassan, lors de leur rencontre au Parlement libanais à Beyrouth, le 13 juin.
(Photo : Reuters)
Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et le Hezbollah semblent tous deux satisfaits après leur première rencontre bilatérale. Javier Solana a précisé avant de quitter Beyrouth que le Hezbollah est un acteur de la vie politique et parlementaire libanaise et assumera ses responsabilités comme toutes les autres parties.
Le chef de la diplomatie européenne a rencontré à Beyrouth le président de la République, le Premier ministre et le chef du Parlement. Il s’est aussi réuni à l’émissaire spécial de Barack Obama au Proche-Orient, l’ancien sénateur George Mitchell, également en visite à Beyrouth.
Constructif
Mais la rencontre la plus importante a eu lieu avec le porte-parole du groupe parlementaire du Hezbollah. Hussein Hajj Hassan a qualifié l’entretien de « positif » et de « constructif ». Le député a indiqué avoir informé Javier Solana des violations israéliennes de la souveraineté libanaise et du danger que représentent pour le pays les réseaux pro-israéliens démantelés ces dernières semaines. Il a insisté auprès du responsable européen sur la nécessité du retour chez eux des réfugiés palestiniens.
Hussein Hajj Hassan s’est certes dit satisfait de son entretien avec Javier Solana mais cela n’a pas empêché la télévision du Hezbollah de lui prêter de sombres intentions. Le site Internet d’Al Manar accuse le diplomate européen d’avoir laissé entendre que les réfugiés palestiniens devront être implantés définitivement au Liban dans le cadre d’un règlement global au Proche-Orient.
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