par RFI
Article publié le 21/06/2009 Dernière mise à jour le 21/06/2009 à 06:44 TU
La SADC a nommé l'ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, médiateur afin de conduire de nouveaux pourparlers entre les acteurs de la crise malgache.
(Photo: AFP)
Le communiqué final de la SADC ne fait pas mention de l’option militaire pour établir l’ordre constitutionnel à Madagascar, le président évincé Marc Ravalomanana doit donc être déçu. Il avait encouragé la SADC, il y a 10 jours, à étudier toutes les options y compris militaire. Il semble aussi que Marc Ravalomanana n’ait pas obtenu de créneau pour exposer son analyse de la situation dans la Grande Ile devant les dirigeants en sommet comme il l’avait demandé.
Le président sud-africain, Jacob Zuma, également président de la SADC, à l'ouverture du sommet spécial, à Johannesburg, le 20 juin 2009.
(Photo: AFP)
L’organisation sous-régionale a déploré l’absence de progrès notable dans les pourparlers de sortie de crise et il a vivement encouragé les différentes parties à s’engager pleinement dans le dialogue inclusif. Il semble donc imputer aux deux camps la responsabilité de l’impasse actuelle.
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