par RFI
Article publié le 20/06/2009 Dernière mise à jour le 20/06/2009 à 06:12 TU
Des partisans de l'ex-président malgache, Marc Ravalomanana, lors d'une manifestation dans les rues d'Antananarivo, le 25 mars 2009.
(Photo : AFP)
Cela dit, la SADC devrait prendre ses distances avec l’option militaire envisagée il ya dix jours par les membres de Comesa, le marché commun de l’Afrique australe et orientale.
Raidissement des positions
L’Afrique du Sud qui assure la présidence tournante de la SADC penche en effet pour une solution politique et préfère encourager les protagonistes à s’entendre sur les modalités d’une élection.
Jacob Zuma, le nouveau président sud-africain, a déclaré il y a huit jours : « la diplomatie est utile mais il faut aussi savoir définir des objectifs précis assortis de dates butoirs ».
Reste à savoir si Jacob Zuma parviendra à appliquer cette approche au complexe et épineux conflit malgache. On a assisté à un raidissement des positions des différentes parties en début de semaine poussant la médiation internationale à suspendre les pourparlers de sortie de crise.
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