par RFI
Article publié le 22/06/2009 Dernière mise à jour le 22/06/2009 à 09:40 TU
Des habitants de Mogadiscio fuient la ville à cause de l'intensification des combats, le 20 juin 2009.
(Photo : Reuters)
Ce qui a conduit le président du Parlement à lancer un appel au secours exceptionnel. Aden Mohamed Nur a demandé ce week-end aux pays voisins d’intervenir militairement sur le sol somalien afin de stopper l’avancée des islamistes radicaux. La réaction dimanche des shebabs a été une virulente mise en garde aux pays voisins de la Somalie qui décideraient d'y envoyer des troupes.
Mise en garde des islamistes
Les combattants islamistes jurent de « lutter jusqu'au dernier » contre toute force étrangère qui viendrait au secours du gouvernement de transition. Tous les pays et organismes qui suivent la situation en Somalie s’accordent sur la nécessité de renforcer et d’épauler les 4 300 soldats de l’Amisom, la Mission de l’Union africaine en Somalie.
L’Organisation de la Conférence islamique appelle par exemple à une action urgente de la communauté internationale. Mais aucun pays ne veut intervenir seul. L’Ethiopie, qui avait déployé des troupes en Somalie il y a 3 ans à la demande de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement), a fait savoir qu'elle n’interviendra pas sans la décision de la communauté internationale.
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