par RFI
Article publié le 23/06/2009 Dernière mise à jour le 23/06/2009 à 04:28 TU
Le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi (photo) a fait savoir qu'il renoncerait à sa fonction qu'à condition que la junte formée à la suite du putsch soit dissoute avant le premier tour de la présidentielle.
(Photo : Reuters)
Quand les délégations mauritaniennes sont arrivées à Dakar samedi soir, les positions étaient opposées sur la poursuite, même de l’existence du HCE, le Haut Conseil d’Etat. Après le président Abdallahi, le FNDD et le RFD réclamaient la dissolution de la junte qui avait mené le coup d’Etat d’août 2008.
Depuis lundi, les délégations travaillent sur différentes moutures d’un texte qui commence à rapprocher les points de vue. Il ne s’agit plus de dissoudre le HCE, mais de le transformer en Conseil supérieur de défense nationale, un conseil dont les activités seraient réduites au secteur de la sécurité et de la défense, et qui placerait son action dans le jeu constitutionnel mauritanien.
Cohabitation
Pour autant, il n’y a, selon les délégations présentes à Dakar, pas encore de consensus. Selon les délégués rencontrés par RFI, les discussions bloquent sur la formulation du texte final. Et derrière le choix des mots, c’est l’articulation entre l’ancienne junte et le gouvernement de transition qui est en jeu.
Les deux structures vont-elles simplement cohabiter, ou le gouvernement aura-t-il autorité sur le Conseil supérieur de défense nationale ? La question n’est pas innocente, en plein préparatifs de l’élection présidentielle.
Sur le même sujet